INDONESIE, Java est
- lesjoye
- 27 août 2015
- 5 min de lecture
Yogyakarta, Borobodur
Borobudur, le plus grand monument bouddhiste au monde, lever à 5h30, depart à 6h00, bus à 6h45. 1h de bus. Moins impressionnant au premier abord, il n y a qu un seul monument, une fois en haut c'est superbe, des stupas partout. En redescendant, je regarde les fresques sculptées, magnifiques.
On a bien fait de partir tôt, la chaleur devient étouffante. La sortie est un vrai labyrinthe de galeries boutiques, terrible.
Le bus retour, 1h30, beaucoup de circulation. Le chauffeur a adopté les enfants, ils voyagent devant avec lui. A un arrêt, Enzo profite même avec l accord du chauffeur, de klaxonner !





Yogyakarta, Kraton et environ
Samedi, visite du palais du sultan, le kraton. Dommage, on ne peut rentrer que dans de petits bâtiments vieillots au photographies délavées. On ne voit que peu du faste que devait posséder ce lieu, plus tard alors que l’on contourne le palais on verra un bout de bâtiment surveillé par un garde. Magnifique, tout en dorures et marbre blanc ! C est ça que je voulais voir et pas des salles avec de vieux portraits.
Le palais aquatique, taman sari, plus loin est très beau avec ses 3 piscines, un habitant des lieux nous emmène dans le dédale de ruelles qui composent en fait un village dans l enceinte du monument.
On voit un atelier de batik, c est très beau. La mosquée souterraine aussi est magique, que des murs lisses mais cette simplicité laisse une atmosphère sereine.
Ensuite, le marché aux oiseaux à 4 dans un cyclo pousse. Incroyable comme tous les marchés : des oiseaux bien sûr, mais aussi des geikos, des chats,des chiens, des insectes,des poissons, des lapins , des singes, des mangoustes, des chauves-souris...
Malang
On prend à nouveau le train pour Malanga classe exécutif, c'est top, le départ se fait toujours à l'heure!
Le train est un moyen de locomotion intéressant, ça permet de se reposer, voir des paysages et la vie dans les champs, c'est passionnant de voir les gens travailler dans les rizières, les couleurs sont belles avec des dégradés de verts et des étendues d'eau. Il y a aussi malheureusement beaucoup de pollution avec les plastiques dans les champs et les rivières. C'est aussi le moment de faire l'école.
Ceromo Lawang
Départ de Malang en bus, 1 changement à Probolinggo, pour arriver au pied de la caldeira du bromo. Notre hotel se trouve au bord de la caldeira et on a une vue directe sur les volcans. Le village est tout en pente, ses habitants se déplacent en Jeep 4x4 et en moto. Les terres sont cultivées en petites parcelles en terrasses de champs d’oignons, de pommes de terre et de choux. Il y a aussi des eucaliptus. Pour y arriver, une seule route qui traverse de nombreux villages et des champs en terrasses de tomates et piments. La terre volcanique est très fertile.
19 aout debout à 2h30 pour voir le lever du soleil sur le volcan Bromo. On part à la lampe de poche et habillés de sous-vêtements thermiques, car il fait froid. 1h30 d’ascension pour le point de vue, King Kong Hill, qui n’est pas le plus haut , mais moins couru. Malgré tout, il y a déjà une foule de photographes, on se faufile et on s’assied dans la poussière en attendant. Au loin, on voit une rampe lumineuse rouge-orangée très vive sur le flanc d’un volcan, de toute évidence c’est de la lave!
Le soleil arrive et déjà illumine deux volcans au loin, l’un d’eux crache une fumée en continue, c'est le fameux volcan Raungg, entré en éruption début juillet et qui a bloqué les aéroports alentours jusqu'à Denpasar.
Puis, le Batok (2440m) volcan endormi, devant le Bromo(2392m) qui enfin s’illumine. Il crache aussi en continu une fumée blanche de son cratère élargi. Derrière, majestueux, se dresse le volcan Semeru (3076m) qui crache toute les demi heure un peu de fumée.
Magnifique, Le paysage se pare de vert, de gris de blanc, d’orange et beige. Une brume blanche traîne au fond de la caldeira devant nous et remonte vers le village. On ne se lasse pas.
Enfin, il commence à faire plus chaud et on monte au sommet en 30 min., il est 6h30. Puis retour au village.
Après, douche et déjeuner, histoire de reprendre des forces pour monter sur le bord du cratère du Bromo. On descend la caldeira par un sentier poussiéreux, on traverse ensuite une mer de sable noir pour atteindre le monastère bouddhiste d’où part le sentier qui mène au sommet. Encore quelques escaliers et on y est !
Le bruit est incroyable, on dirait une grosse marmite qui bout. Une grosse fumée blanche sort du cratère dont on ne voit pas le fond.Ça sent un peu le souffre, mais c est léger.







Jeudi 20 août
On prend une voiture pour descendre à Probolinggo y prendre notre train pour Banyuwangi.
Aïe, le traffic est stoppé, le gouvernement a fermé la route pendant 1h, le temps d’y faire des travaux !! Bien sûr, aucun panneau ne prévient les usagés de cette intervention. Nous allons rater notre train !!
Une longue file de voitures se forme, le chauffeur sort et descend la route, un de ses amis reste avec nous. Après une demi heure on démarre en trombe en devançant la colonne, la voie est libre et il se dépêche de remonter la file avant le bouchon du départ. Notre chauffeur en digne élève de Schumacher, nous fait vivre un vrai rallye avec des pointes à 100km. Il roule très bien, mais on traverse quand même des villages, des motos circulent dans les 2 sens et on passe au milieu et on dépasse dans les contours... Bref, on arrive à 11h, juste le temps de monter dans le train ! Notre chauffeur a vraiment mérité son pourboire.
La flore a changé en se dirigeant vers Bali : s’il y a toujours les belles rizières, des champs de maïs, de tabac et de cannes à sucre se sont ajoutés. De plus, on a enfin pu voir des champs de caféiers qui sont en fleurs, des bouquets blancs au sommets des branches. Ils sont souvent abrités du soleil par des manguiers, des bananiers ou des cocotiers.
21 aout
1h30 de route pour aller visiter le volcan Kawah Ijen, célèbre pour ses émanations de souffre et ses mineurs qui récoltent cet élément jaune. Il fait froid et on grelotte. On commence notre ascencion ; 1h30 sur un sentier parfois assez raide, sous les mimosas en fleurs et les pins et surtout dans une grande poussière. On aperçoit un autre volcan pas très loin, soudain il crache un panache de fumée !
Il fait vite très chaud et on croise des mineurs qui descendent avec le souffre, ils le portent dans 2 paniers accrochés à un bâton sur les épaules.
Le long du sentier, il y a des creux aménagés dans la roche ou la terre, qui servent à poser les paniers le temps de souffler un peu.
Arrivés au sommet, un panache de fumée sulfureuse nous accueille en dégageant sa mauvaise odeur. On met les masques de chirurgie dont je doute de l’efficacité. On voit au fond du cratère les fumerolles qui s’échappent de la mine de souffre et le lac est parseminé de petites nappes jaunes.
Oriane et moi decidons de descendre à la mine ; nous mettons de vrais masques à gaz, la descente est raide, difficile car les cailloux roulent parfois sous les pieds et il y a peu de barrières de protection !
Nous croisons un mineur très sympathique avec lequel nous échangeons quelques mots : son chargement fait 70 kg et il gagne 7 ct/kg. C’est très peu et il ne fait le voyage qu’une fois par jour.
Nous continuons mais après 5 min. Oriane ressent de picotements dans la gorge et nous décidons de remonter. On rattrape le mineur sur le haut.
On prend le ferry pour Gilimanuk à Bali, d’où on prendra directement un bus public pour Pemuteran.










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