INDONESIE, Florès
- lesjoye
- 12 sept. 2015
- 3 min de lecture

5 septembre Labuan Bajo :
Rien fait, repos. Ville très sale et bruyante, mais avec café et resto italien sympas



Ruteng, 6 septembre, 5 heures de route.
Trajet en voiture semi privée. 2 Français très sympas sont avec nous. Enzo est malade. La route est plus que sinueuse et le chauffeur roule vite, mais bien. La route est un col des Mosses perpétuel, sans ligne droite, mais vraiment sans ligne droite !!!
Florès n’a aucun tunnel et les ponts se limitent à quelques mètres de longueur sur quelques mètres de hauteur !
Comme l’île est volcanique et n’a que des montagnes, on ne fait que monter et descendre en suivant leurs versants.
Arrivés à Ruteng, on prend 2 chambres chez les soeurs à la congrégation Santa Maria que tout le monde connaît en ville. Tranquille, propre, ça fait du bien. Le soir, les soeurs chantent dans le jardin et après c’est le muezzin en ville ! Que de contraste !
7 septembre, on part en bémo pour Cancar. De là, on a un point de vue magnifique sur les rizières en toiles d’araignée.




Bajawa 8 septembre :
4h de route en voiture privée. Notre chauffeur Johanis conduit tranquillement pour Enzo.
C’est à nouveau les montagnes russes, très éprouvant.
En fait, depuis notre départ de Ruteng, il n’y a qu’une seule et unique route, la Transflorès. Elle est magnifique, sans aucun trou et des travaux sont en cours pour son élargissement, les ouvriers travaillent la plupart en tongs. Elle est si bien entretenue, car c’est la seule voie de communication terrestre. AUCUN chemin n’en part, sinon des sentiers. D’où son importance. Mais c’est à nouveau le col des Mosses sans fin.
On arrive exténué à Bajawa, ville de montagne située à côté du mont = volcan Ineri.
La ville est très propre, ceci grâce au responsable de la région, nous dit notre chauffeur.
Bajawa 9 septembre :
Johanis nous fait visiter son village, qui a des maisons semi-traditionnelles, comme celle de sa famille.
Sur la place du village, s’élèvent face à face, des constructions sur pilotis carrées et rondes, au toit de paille. Elles symbolisent la femme et l’homme et leur nombre est déterminé par le nombre de communauté qui vit au village. Il y a aussi le tombeau des ancêtres.
Ensuite, nous allons voir des villages traditionnels, dont celui de Bena, qui est le plus grand.







Puis, un merveilleux moment de détente aux sources d’eau chaude naturelle. En effet, en pleine nature, une eau très chaude (50 degrés au moins, on peut tout juste y tremper la main) jaillit du volcan Ineri. Elle est souffrée et se mélange juste là sous nos yeux à l’eau de la rivière. Celà crée ainsi une eau thermale fabuleuse. Dès leur rencontre, les eaux se déversent dans un bassin naturel dans lequel on peut se prélasser. On sent très bien le courant tantôt chaud, tantôt froid !!
L’endroit est magique. Seulement la petite maison du fermier qui a aménagé le bord et fabriqué une cabine pour se changer. On en profite à fond. On mange là sous les arbres.
Sur le chemin du retour, on s’arrête à un point de vue. L’air est lègèrement souffrée, comme notre peau.



Ende, 10 septembre :
Johanis nous avait organisé un trajet en bus jusqu’à Moni pour voir les lacs du volcan Kalimutu. Finalement on s’arrêtera à Ende pour rentrer sur Labuan Bajo en avion car on en peut plus des routes de Florès. Aujourd’hui encore 4h de bémo sur la Transflores des montagnes russes et il aurait fallu encore 2h pour rejoindre Moni. Tant pis pour les lacs, on repart demain en avion. On s’est trouvé un hôtel en bord de mer avec piscine pour quelques jours de farniente près de Labuan Bajo.



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