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INDONESIE, Komodo

  • lesjoye
  • 12 sept. 2015
  • 6 min de lecture

La croisière en bateau, Komodo tour, 3 nuits, du 2 septembre :

Le trajet en mer de Florès consiste à rejoindre le port de Labuan Bajo sur l’île de Florès depuis Lombok, en passant par les îles Moyo et Satonda, Gili Laba, Manta Point, Pink Beach, les îles de Komodo et Rinca.

8h40, on embarque sur le ferry pour Lombok. La plupart des bateaux sont écopés avant de prendre le large. Toujours un peu effrayant de voir un marin évacuer par bidon entier l’eau du bateau qu’on va prendre !

Les bagages sont embarqués et mis en cale, en prenant mon sac à dos, un marin dit : » ouh ! there is someone inside !! »

On monte sur le plus grand bateau : un pont inférieur qui comprend l’espace repas, la cuisine et les 2 toilettes, un pont supérieur à moitié découvert et à moitié couvert pour le poste de pilotage, 2 cabines et un espace de couchage pour 14 personnes. Comme on est 25 personnes, certains dorment sur les matelas du pont inférieur là où on mange. On dort en haut avec une famille espagnole et 3 filles belges. Les matelos dorment dans la cuisine, sur leur « plan de travail » = un plateau en bois et le capitaine et son aide dans le poste de pilotage sur une planche !! Bref, c’est bas et exigü...

On part pour 4h de navigation puis on s’arrête pour une petite baignade. Et redépart pour une étape de nuit, il est difficile de s’habituer au tangage, pas possible de dormir sur le côté, autant dire qu’on dort mal.

3 septembre: la visite de la chute d’eau sur l’île Moyo et du lac salé de l’île Satonda :

Pour atteindre Moyo, il faut d’abord se jeter à l’eau ! Avec la chaleur qu’il fait, rien ne vaut un petit snorkkling jusqu’à la plage. Les matelots ont débarqué nos chaussures sur la plage et on part pour 15 minutes de marche en forêt en remontant le ruisseau qui nous mène à une petite chute d’eau. C’est le bonheur de se jeter dans l’eau douce et fraîche. Rien d’extraordinaire, mais ça fait du bien de retrouver la terre ferme et de l’ombre au bord d’une rivière. On retourne à la nage au bateau, les bienfaits de l’eau douce ont été de courte durée, on est de nouveau tout salé !

Ensuite dîner ; tous assis sous le couvert du pont inférieur, riz, légumes et ananas.

L’accostage de l’île Satonda se fait à nouveau à la nage. Les fonds marins sont exceptionnels ; des milliers de poissons de toutes couleurs, des jaunes éblouissants aux nageoires oranges et aux rayures ou points bleus électriques, des noirs avec des traits de peinture oranges sur les côtés, des verts arc-en-ciel...

De nombreuses espèces, poissons ange, barracudas aux dents acérés, poissons clowns, perroquets, des étoiles de mer bleues....

De la rive, on se dirige en 5 minutes vers le cratère du volcan.

Le volcan Satonda est né d’une éruption volcanique sous-marine qui l’a poussé à la surface il y a plusieurs millions d’années. A son extinction, son cratère s’est rempli d’eau douce. Cependant, l’éruption du volcan Tambora a provoqué un tsunami qui aurait alors rempli le cratère d’eau salé en 1815. Cette éruption aurait d’ailleurs provoqué un dérèglement climatique tel qu’il y aurait eu plus de 8 semaines de pluies continues en Europe avec une épidémie de typhus. Cela aurait causé la mort de plus de 65'000 personnes et de graves pénuries alimentaires.

Enzo et Oriane se sont faits des amis parmi les passagers : Oriane a fait connaissance de nos 3 voisines de couchage belges, Pauline, Claire et Donaline. Très sympas, elles passent beaucoup de temps à discuter avec Oriane.

Enzo lui, s’est fait un pote italien, Léo, qui fait aussi un tour du monde et Ian l’irlandais qui fait aussi un long voyage.

La prochaine escale est lointaine, le navire a 12 heures de route. Donc pas de temps à perdre dès le retour sur le bateau. On soûpera en route, par fort tangage. Vite le matelas, Enzo se sent mal, il ne mangera pas. La nuit est mouvementée, on a un peu peur, car on roule à droite et gauche, ça secoue dans tous les sens. Ceux du pont inférieur me diront qu’ils ont même décollé de leur matelas une fois !

4 septembre: journée snorkkling:

le matin à Gili Laba et l’après-midi à côté de l’île de Komodo sans grand intérêt après Satonda, presque de trop. Sauf pour le capitaine qui rattrape sa nuit.

Il y a une chose de sympa, c’est la quantité de plancton incroyable dans l’eau, elle en est trouble. On voit de minuscules organismes, avec un point rouge, flotter absolument partout. On s’y baigne littéralement.

5 septembre: Manta Point, Pink Beach ; les dragons à Komodo et Rinca:

Dès le lever du jour, on part à Manta Point, lieu de petit déjeûner des mantas. Elles se nourrissent très tôt le matin et donc on est sur les lieus vers 7h00. On voit le fond de l’eau, ce n’est pas profond, mais les courants sont forts et l’eau est froide. Ronald et Oriane verront une raie Manta et pourront surtout nager avec une belle tortue. Le retour au bateau est pénible à cause des courants.

Ensuite, on part pour Pink Beach. C’est une plage de sable rose. Rose par les coraux rouges émiettés qui la parsèment. La couleur ne se voit pas trop de loin, mais le sable est bien rosé de près. L’eau est aussi froide, mais il y a de jolis poissons.

Puis, direction Komodo. Il y a un grand ponton d’accostage et dès le pied sur l’île on aperçoit un dragon sous un arbre. Ronald croit que c’est un faux, mais non au retour il sera tourné de l’autre côté !

Des guides nous escortent avec de longs bâtons. Ne surtout pas sortir du chemins et rester groupé sans courir ou faire des mouvements de balance avec les bras. Les dragons sont sensibles aux mouvements brusques.

Les dragons :

Il y a environ 2000 dragons répartis entre Komodo et Rinca. Véritables reptiles survivants de la préhistoire, ils sont uniquement carnivores et cannibales. La femelle pond de 20 à 30 oeufs dans un nid, qu’elle garde 3 mois. Le temps d’incubation est de 9 mois et si elle a faim elle n’hésitera pas à revenir manger ses oeufs.

A leur naissance, les petits peuvent s’entre-dévorer. Seuls les plus forts échapperont à leur mère et congénères en grimpant dans un arbre. Il y a des arbres au tronc creux et c’est là que le dragonneau restera pendant 3 ans.

Les dragons chassent à l’affût des biches, cochons sauvages, pintades et buffles Ils peuvent courir jusqu’à 30 km/heure. Leurs griffes sont acérées, mais c’est leur morsure qui est fatale. En effet, la salive du dragon contient plus de 60 sortes de bactéries et la victime meurt d’infection après 3-5 jours pour un cerf, 10-15 jours pour un buffle. Il n’y a qu’à attendre. Les dragons savent aussi nager, comme tout reptile, mais ils ne chassent pas dans l’eau. Ils passent parfois d’une île à l’autre. Ils mesurent jusqu’à 3m et peuvent vivre 50 ans.

Dans les 2 îles, il y a 2 villages qui se protègent tant bien que mal de ces animaux. Un des villages s’est entouré d’une barrière. Depuis la création du parc naturel de komodo qui protège les dragons, on rescense 22 attaques dont 6 décès.

On part donc à travers la forêt de komodo. Très vite, on voit un dragons, puis un petit en haut d’un arbre, ce qui est rare de voir. Ensuite, on découvre d’autres animaux. Toujours difficiles à voir au premier coup d’oeil, car leur couleur se confond très bien avec les troncs au sol. Ils sont immobiles, à l’affût. Ils semblent endormis, mais attention nous dit le garde, ils nous épient. Il faut être très vigilant, il n’est pas rare qu’ils attaquent.

Ensuite, on reprend le bateau pour rejoindre Rinca à 30 minutes, il fait 40 degrés et c’est reparti pour une promenade dans un paysage encore plus aride. On arrive au nid qu’une femelle protège. Un jeune dragon s’approche et tout à coup c’est l’attaque. Elle bondit et l’autre s’enfuit.

Nous verrons beaucoup de dragons et dans tous les cas, 3-5 d’entre eux se trouvent près des cuisines du parc. Le déplacement valait vraiment le coup.

Nous repartons vers le port de Labuan Bajo sur Florès avec un dernier coucher de soleil. Nous verrons encore quelques poissons volants et un dauphin.

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