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Birmanie


Mandalay du 18 au 20 décembre:

Les paysages vus du ciel alternent entre plaines et vallées montagneuses. Les terres cultivées sont découpées en petites parcelles ovales. La campagne de Mandalay est plutôt sèche; des arbres, mais peu de buissons. On voit des gros zébus blancs un peu partout. Pas de tracteur, mais les socs de charrue en bois sont tirés par des bœufs, ainsi que les charrettes.

Les habitations nous font penser au Cambodge et au Laos, des cases en bambous et toits de paille pour les plus simples. Les hommes portent une jupe longue en coton fin appelée Longgi.

Mandalay ne nous enthousiasme pas du tout. Le traffic intense est bruyant et soulève des montagnes de poussière qui recouvrent tout d’un film gris. On ne trouve pas vraiment de centre-ville et il y a peu d’infrastructures touristiques. Oriane et Ronald sont un peu fiévreux donc journée repos.

Samedi, départ pour une heure de bateau sur l’Irradawi pour Mingun. La vie sur les berges s’offre à nos yeux et les conditions sont parfois basiques: de petites huttes en bambous, la lessive dans la rivière, quelques cultures sur les rives sablonneuses. Au loin dans les terres et sur quelques collines, les nombreuses flèches dorées des stupas ou des pagodes étincellent de mille feux.

Mingun est une des anciennes cités royales avec Amarapura, Ava et Sagaing. Ce village abrite ce qui aurait pu être la plus haute pagode au monde si le décès du roi et un tremblement de terre en 1838 n’avaient pas stoppé sa construction. On accède au sommet à pieds nus par un long escalier et le sommet est parsemé de crevasses profondes qu’il faut enjamber. Malgré tout, la vue est très belle et on aperçoit l’autre monument local, la pagode Hsinbyume, construite par un roi pour sa femme morte lors de la naissance de son fils.

Il y a aussi une fameuse cloche de 90 tonnes, la 2ème plus grosse au monde après une autre en Russie et la statue d’un moine inscrit au Guinness Book pour avoir été capable de réciter par coeur pendant 4 jours les écrits bouddhistes.

Les enfants auront droit à un peu de thanaka sur les joues. Cette poudre jaune est un élément central dans la culture birmane, elle est faite à partir d’un morceau de bois que les femmes étalent sur les joues et le nez pour se protéger du soleil. Les garçons et les hommes en mettent parfois, mais c’est moins courant.

Le lendemain, tournée en taxi vers les autre cités royales, mais avant vite la visite à Mandalay du monastère Schwenandaw. C’est un des rares bâtiments en teck ayant survécu à la deuxième guerre mondiale, ses sculptures sont d’une grande finesse.

Pas loin, la pagode Kuthodawet, seul monument de Birmanie inscrit par l’Unesco au patrimoine mondial. A l’intérieur de son enceinte, il y a 739 petits stupas blancs qui abritent autant de stèles en albâtre sur lesquelles il y a des écrits bouddhiques recto-verso en « pali », la langue des moines. Ce sont en fait des livres en pierre !

A Amarapura, on s’arrêtera au monastère Mahagandayon, un des pus grands du pays avec ses 1000 moines. Construit en 1942, il abrite beaucoup d’enfants défavorisés que les moines les plus âgés prennent à leur charge. On assiste à leur procession pour le repas, les plus jeunes (environ 10 ans) repartent avec des chocolats dans leur timballe. Il y a encore des enfants plus jeunes habillés en blanc, ce sont les aspirants moines.

A Sagaing, les pagodes du haut de la ville nous offriront des points de vue magnifiques. On appréciera la belle pagode blanche en forme de croissant d’Umin Thouzeh.

Pour arriver à Ava, il faut prendre une barque pour traverser un petit bras de la rivière et atteindre une île. Ensuite, calèche pour tout le monde. Ce n’est pas confortable du tout, on est secoué dans tous les sens, on décolle et on avale plein de poussière. Et pourtant, c’est le « charme » de cette visite... les monuments étant en piteux état.

Direction à nouveau Amarapura et le célèbre pont d’U Bein en teck de 1,2 km de long. On attend le coucher du soleil pour admirer ses pilotis qui se découpent en ombre chinoise. Il y a beaucoup de monde et pas beaucoup de soleil, il aurait mieux fallu l’inverse, mais bon... c’est joli quand même.

Dernier arrêt à la pagode Mahamuni pour admirer un bouddha d’or parmi les plus vénérés de Birmanie. Rapporté du royaume de l’Arakan, il pèse 9 tonnes...d’or.

Bagan du 20 au 26 décembre:

Une journée en bateau pour y aller, ambiance décontractée. Du bateau, on observe la vie sur les berges; ça doit être journée lessive, car beaucoup de monde lave son linge et le sèche sur les rives! La rivière fait aussi office de salle de bain puisqu’on peut y voir les gens se laver. On arrive à Bagan de nuit, il fait froid et on s’endord avec les sacs de couchage.

Dès le lendemain, on loue 2 scooter électriques, car il est interdit aux touristes de rouler en véhicule à essence sur le site de Bagan. C'est pas la vitesse de la lumière mais on est pas pressé, autrement l’autre moyen de transport c’est la calèche, mais guère confortable.

Les paysages sont hallucinants Imaginez: le vert des acacias et des palmiers avec quelques buissons, le orange de la terre sablonneuse et un ciel bleu, comme décors. Puis plantés, par milliers, des stupas, des temples en brique rouges avec parfois des pointes dorées qui filent vers le ciel.

Nous, on déambule entre les bâtiments sur des pistes de sable, il n’y a que deux routes goudronnées sur ces 20 km2. Sur les 5'000 édifices initiaux datant de 800 à 1200 ans après J-C, il n’en reste qu’un millier. Certains temples sont monumentaux avec plusieurs étages comme à Angkor, ce sont les temples–montagnes, sur lesquels on peut parfois monter pour admirer le coucher de soleil. D’autres sont petits et ont des escaliers cachés pour accéder aux étages, il faut se faufiler par d’étroits passages entre des voûtes.

Tous les temples contiennent au moins un bouddha dès l’entrée passée. Les grands temples ont 4 entrées orientées selon les points cardinaux avec chacune son bouddha, il y a des galeries qui relient les bouddhas avec d’autres galeries entre elles... D’ou le nom de temples-galleries... On s’y perd.

Quasi tous les temples sont utilisés comme lieux de culte, avec de nombreux fidèles parfois, Celui de Schwezigon est entièrement recouvert de feuilles d’or que les fidèles collent sur les murs. Il faut se déchausser avant d’entrer dans l’enceinte d’un temple.

L’intérieur n’est pas très bien éclairé, voir pas du tout. Avec une lampe de poche on peut apercevoir de vieilles peintures entre les voûtes. Elles sont malheureusement souvent très abîmées.

On ne va pas énumérer le nom des temples, déjà parce qu’ils s’écrivent de différentes manières et ils sont trop longs pour qu’on les retienne! Faut juste rouler et s’arrêter quand on en a envie.

On reste ainsi jusqu'au 26 décembre, à visiter et à faire des achats d’objets artisanaux.

Ananda

Shwezigon

Divers temples

Ambiances intérieures

Bagan a 2 grandes spécialités: la laque et la peinture sur sable. On achète donc des coffrets en laque et des peintures dont le fond de la toile est du sable de la rivière. Il y a aussi beaucoup d’objets en bronze, en bois, des marrionnettes splendides, des tissus en soie ou coton faits main... La région a une très grande richesse artisanale.

Kalaw du 26 au 27 décembre:

Nous quittons la plaine centrale assez aride pour atteindre cette petite ville en montagne.

En cours de route, nous verrons de nombreux chars tirés par des zébus, des puits en bord de route et des zébus qui font tourner d’immenses roues de pierre pour moudre le grain. Aucun tracteur ou engin agricole motorisé, la vie a l’air assez rude. Pourtant, les gens ont le sourire facile et nous saluent gaiement.

Kalaw est en altitude et l’air y est frais. C’est le point de départ pour le fameux trek vers le lac Inle. On y arrive par une succession de collines à traverser et de nombreux points de vue.

La dame de la guesthouse est adorable et nous donne un plan pour aller visiter le point de vue sur une des collines avoisinantes. On part donc dès le lendemain matin avec un grand soleil. Très vite, on s’engage sur des sentiers et on descend une colline pour en remonter une autre et redescendre pour remonter...c’est sans fin et bien que le paysage soit magnifique et qu’on se sente seul au monde, on se dit qu’on doit pas être très juste.

On croisera un monsieur qui gardait son troupeau, un peu étonné de nous voir débarqués et un couple de personne âgés aux grands sourires.

Enfin, on atteint les plantations de thé à flanc de colline, le travail de débroussaillage est manuel! C’est magnifique, pas un bruit, seulement le vent dans les feuillages. Ca fait 2h qu’on marche quand on arrive à une route carrossable, enfin le point de vue, hé bein pas du tout, on nous montre du doigt l’endroit et y’en a encore pour 1h au moins!

On rebrousse chemin, les enfants sont déjà assez fatigués comme ça. La balade était très belle.

On prévoit le trek vers le lac Inle pour le lendemain. Ca se fera sur un jour, même si le mieux serait de dormir soit dans un monastère, soit chez l’habitant. Le guide est obligatoire, car il y a plein de sentiers et on pourrait s’y perdre...

Malheureusement, Oriane est malade durant la nuit et elle est vraiment trop patraque pour marcher le lendemain! Grosse déception, mais tant pis, pas grave. On annule le guide qui est tout content, car ça lui fait un jour de repos entre tous ses treks et on garde le taxi qu’on avait réservé pour partir directement vers le lac Inle

Lac Inle, Nyaung Shwe du 28 décembre au 2 janvier 2016 :

Située au nord du lac, c’est le point de départ principal pour les visites du lac et villages environnants. C’est une ville avec pleins de guesthouses, de restaurants et l’ambiance y est très sympa.

Notre guesthouse est à l’écart de la route principale, la famille très marrante, les chambres donnent sur une petite cour intérieure ensoleillée avec chaises et table... Chaque fois que le grand-père voit Enzo, il crie « Hé Rooney, how are you ? » à cause du T-shirt de foot avec lequel d’ailleurs il a beaucoup de succès... la grand-mère trouve Oriane « very cute » ...bref, on décide d’y passer le Nouvel An.

Comme à Bagan, les touristes ne peuvent pas louer de véhicules motorisés et on est bon pour la bicyclette, pas de scooter électrique ici. En même temps, tout est plat, alors c’est pas compliqué.

Le lendemain, on part donc en vélo vers un village dont toute une partie est sur l’eau et atteignable par un long pont en bois. Arrivés au bout, il n’y a que les barques qui déservent les habitations. Il y a des jetées le long du pont pour embarquer marchandises et voyageurs. On traverse ainsi le lac avec nos vélos sur une de ces barques, puis nous rentrons à notre guesthouse.

Le lac Inle n’est pas un lac comme un autre. Il n’y a que des barques qui y naviguent, pas de bateau. Malgré son grand périmètre, peu de villages l’entourent. Certains sont semi-flottants avec des habitations sur pilotis, atteignables qu’en barque par de petits canaux qui font office de routes.

Les habitants du lac cultivent de véritables jardins flottants : tomates, concombres, courgettes, piments, haricots, fleurs... poussent sur des bandes de terres flottantes de 2m de profondeur et d’un mètre de largeur, le tout dans une eau de 4-5m de profond. C’est marrant d’y marcher, ça bouge et c’est mou.

Le lac est assez préservé et donc très poissonneux. Pas de gros poissons, mais des petits délicieux. On voit les pêcheurs avec leur filets et leurs nasses et pendant qu’ils tendent leurs pièges, ils rament avec leurs pieds! C’est la particularité du coin. Le soir, quand la lumière diminue, ils tappent avec leurs rame sur l’eau pour effrayer le poisson et le pousser vers les nasses.

Le marché des 5 jours :

Le tour du lac est divisé en plusieurs zones et dans chaque zone, chaque jour se déroule un marché à un endroit différent sur 5 jours et ça recommence après, mais pour compliquer le tout il n’y a pas de marché les jours de pleine lune.

Notre logeuse nous indique donc les différents villages où se déroule un marché et on choisit celui d’Indein, d’abord parce qu’il n’est atteignable qu’en barque loin au sud du lac et qu’il est réputé pour ses nombreux stupas.

Et c’est parti pour 1h30 de barque pétaradante. Le paysage est magnifique, le lac est bordé de collines tantôt vertes, tantôt ocres (la région est riche en mines d’argent et de cuivre) qui s’allongent un peu comme le Jura.

Le marché a son lot de produits locaux : fruits et légumes, épices, tabac, céréales... Il y a également de l’artisanat Shan avec des sculptures ou plats en teck, des bijoux en argent et des objets en cuivre. Il y a beaucoup de villageois en costume traditionnel, les dames les plus âgées fument le cigare et rigolent entre elles. Les hommes chiquent les feuilles de betel, crachent ce jus qui rougit leur bouche.

On visite ensuite un atelier de fabrication de cigares et de bijoux en argent. On finit par la visite d’un monastère isolé sur une île. Sur le retour nous pourrons observer le coucher du soleil sur le lac.

Le lendemain on fait un tour d’un jour direction Pindaya, ville dont la grotte abrite des milliers de statues de bouddha. Pour y aller, on traverse la campagne au nord du lac. Les terres agricoles sont très fertiles et on voit beaucoup de cultures : seigle, sésame, tournesols... Les parcelles vertes, beiges, brunes ou jaunes se découpent sur la terre rouge. Toutefois, tous les travaux sont manuels! Aucun tracteur, uniquement des chars, aux roues en bois cerclées de fer, tirés par des zébus. On peut observer les habitants moissonner à la faucille et tapper les gerbes sur le sol.

La grotte de Pindaya se trouve à flanc de colline et est accessible par des escaliers couverts qui partent de la ville. Elle est très grande, seule une petite partie est occupée par des milliers de statues de bouddha qui scintillent dans la pénombre, la majeure partie n’est pas accessible. Ca et là, il y a des ouvertures dans les parois, il faut parfois se faufiler à 4 pattes pour accéder à des alcôves. La pluspart des bouddha ont été offert par des personnes ou des associations, il y a même le bureau Thailandais de la lutte contre le trafic de drogue qui a offert une statue!

Rocher d’Or à Kyaik-Hti-Yo du 3 au 4 janvier 2016 :

Toute une aventure, voir un pélerinage en soi pour arriver à ce gros rocher perché en haut d’une montagne. C‘est le 2è monument le plus sacré du pays et pas de chance pour nous on y va un week-end et en plus ça tombe sur la fête nationale. Donc après avoir pris un bus de nuit et un tuk-tuk durant 5 heures de temps, nous nous retrouvons bloqué dans le bouchon provoqué par les miliers de fidèles qui affluent de tout le pays. C’est un chaos indescriptible, les gens sont entassés sur le toit des camions, pique-niquent au bord de la route, marchent avec leurs valises. Les véhicules bloquent la route, ça klaxonne de tous côtés, ça crie et des nuages de poussière rouge nous recouvre.

On se rend à l’évidence qu’on peut plus passer. Le chauffeur du tuk-tuk, qui ne souhaite pas s’attarder dans les parrages, s’arrange avec trois motos-taxi pour que l’on puisse poursuivre notre route. On se faufile entre les camions, la foule et par miracle on arrive enfin devant à hôtel.

Juste le temps de se poser et nous décidons de monter directement au Rocher.

Alors maintenant attention, c’est pas fini! La particularité de ce pélerinage, ce sont les camions-bus. Il y a 10 km de route pour monter au Rocher et comme la majorité des gens, on se sent pas de les faire à pied. Donc, on monte sur des passerelles et on embarque sur des camions amménagés avec 7 rangs de banquettes chacun, 7 personnes par rang et 5 avec le chauffeur... Les camions arrivent et repartent directement, les chauffeurs sont pressés, il faut déblayer ces milliers de personnes en continue. Les virages sont serrés, ça va vite, ça crie, ça rigole, c’est un peu Europapark sans la déco.

A l’arrivée, on suit la foule, on se déchausse comme d’habitude à l’entrée d’un site sacré. Beaucoup de pélerins ont monté des tentes de fortune déjà et passeront la nuit ici. Le Rocher baigne dans le soleil et c’est un spectacle hallucinant avec toute cette ferveur qui l’entoure. Il tient comme par miracle sur le bord d’un promontoire sur le sommet de la montagne. On reste un bon moment à tourner autour. On pensait rester pour le coucher du soleil, mais la fatigue nous rattrape et on aimerait pas être coincés ici faute de place dans un des derniers camions

Le lendemain, on doit prendre le bus pour Hpa Han. Une foule de pélerins est déjà descendue du Rocher, le traffic est de nouveau bloqué dans le sens des départs. C’est de la folie, les gens s’entassent sur le toit des camions et certains se mettent même dans les soutes des cars! Si on voit une bouteille en plastique coincée dans la porte de la soute à bagages, c’est qu’il y a quelqu’un dedans!

Hpa Han du 4 au 6 janvier:

Notre guesthouse est un havre de paix, la chambre est sur le toit et on est tout seul avec une superbe vue sur le paysage. On retrouve celui du centre du Laos: des montagnes karstiques comme dans la baie d’Along au Vietnam qui s’élèvent soudainement à plus de 700m au milieu des rizières. Beaucoup ont des temples à leur sommet.

On va visiter un monastère qui a la particularité d’avoir des sources thermales situées à l’entrée. Hommes et femmes séparés! Enzo montre aux jeunes du coin comment faire des périlleux arrière et un moine lui offre un bracelet en jade. On finit la journée par un coucher de soleil sur un autre monastère bâti sur une petite île. La vue depuis le sommet est superbe, le soleil rougit les montagnes alentours et des cigognes viennent nicher au bord du lac.

Le lendemain on fait le tour des grottes et monastères en tuk-tuk.

L’entrée de la première grotte est marquée par une lignée de statues de moine. Un bassin naturel avec une eau transparente se trouve devant la grotte.

La grotte de Saddar est monumentale, on ne voit pas le plafond, on entend seulement les chauve-souris. On la traverse complètement et on retourne en barque en passant sous des parois rocheuses, puis en ressortant dans la rizière.

Troisième arrêt, le jardin de Lumbini au pied du Mont Zwegabin, des milliers de statues de bouddhas dans un grand parc.

Puis on visite une cavitée avec des milliers de niches, abritant de minuscules bouddhas, incrustées dans la paroi. Certaines datent du 7è siècle et s’élèvent à plus de 10m du sol.

Dernière grotte pour la tombée du jour. On voit tourbillonner des milliers de chauve-souris à l’entrée de la grotte et soudain elles se précipitent vers le ciel en un flux continu. Des rapaces tournoient dans le ciel et prélèvent leur repas.

On repart avec regret de Hpa An. La famille de notre guesthouse était formidable. La dame offre un bracelet en jade aux enfants et les embrassent bien fort. Le grand-père leur offrait toujours des biscuits danois au petit déjeûner.

Yangoon du 7 au 8 janvier:

Arrivée à 5h du matin. Heureusement, on peut directement prendre notre chambre qui est un vrai loft sur le toit, c’est le luxe total. La vue sur la ville est très belle, on voit au loin la célèbre pagode Shwedagon. Repos pour Yangoon, une seule visite, la pagode.

Ce lieu saint bouddhiste est le premier centre religieux de Birmanie. La pagode domine la ville depuis la colline où elle se trouve. Elle mesure 98m de haut et est entièrement recouverte d’or! De plus, le fanion de sa pointe et sa flèche sont tapissés de pierres précieuses. Selon la légende, elle contient des reliques de plusieurs bouddhas dont 8 cheveux. C’est un véritablement trésor dans tous les sens du terme.

De nombreux stupas l’entourent avec des temples aux bouddhas de bronze, un autre dont le bouddha est en jade. Autant de trésors réunis en un seul lieu.

Il va sans dire qu’il y a beaucoup de fidèles et autant de touristes. Le lieu dégage vraiment une atmosphère de sérénité et de piété. Le soir, des milliers de bougies sont allumées tout le long de sa base et on aperçoit des moines qui prient.

On quitte le pays avec beaucoup de regret, rien à dire les Birmans sont juste adorables et portent en eux une sorte de sérénité. Très souvent, on les entend chanter, même si on est à côté d’eux! On aura beaucoup apprécié leur cuisine.


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