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Australie


Melbourne du 12 au 14 janvier:

Depuis Bangkok on prend un vol international pour Sydney puis transfert direct vers Melbourne. Nous avons déniché un hôtel superbement bien situé, à côté des courts de l’Open d’Australie. D’ailleurs, de nombreux joueurs séjournent à l’hôtel. L’accès aux qualifications est libre et on y passera plusieurs fois pour voir évoluer d’éventuel futurs champion. On sera déjà parti quand le tournoi majeur débutera.

On va à la plage St Kilda un jour, le vent est brûlant avec 40 degrés à l’ombre! Il y a foule sur la plage et l’eau de l’océan austral nous rafraîchit.

Le lendemain, 17 degrés, on gèle, allez comprendre...

Great Ocean Road du 15 au 21 janvier:

De Melbourne à Adelaïde, c’est un des grands axes principalement côtier qui traversent plusieurs parcs nationaux dans l’état du Victoria. On a loué un camping-car pour 7 jours et c’est parti sur les routes australiennes!

On se presse pas trop et on s’arrête d’abord à Torquay dans un camping puis le lendemain, on part voir Hells Beach, la fameuse plage aux vagues gigantesques du film Point Break.

La côte est très belle avec une alternance de grandes falaises qui tombent dans la mer et de plages ourlées de vagues. Il y a un beau mariage entre ciel et mer où se détendent parapentistes et surfeurs.

On part dormir en forêt dans le Otway National Park pour un camping dans la nature en plein milieu d’une forêt d’eucalyptus. Il y a des perroquets verts et rouges qui viennent se poser sur notre bras si on veut bien les nourrir. De plus, un koala a élu domicile juste sur l’eucalyptus à côté de notre campervan.

C’est parti pour l’Ocean Road qui longe la côte de Torquay à Portland. On a de la chance, elle vient d’être réouverte suite à un grand incendie qui a tout brûlé sur des hectares à Noël.

Première escale à Lorne où Ronald, Oriane et Enzo font du surf.

On poursuit ensuite avec une balade dans la Rain Forest: il y a beaucoup de grandes fougères aux troncs bruns laineux, elles se déploient en formant de grands parasols.

De plus, il y a des eucalyptus géants dont les plus grands peuvent mesurer jusqu’à 100 m, ce qui en fait les arbres les plus grands du monde!

La particularité de l’eucalyptus est qu’il s’auto-écorce, ainsi de longues bandes d’écorce tombent et enrichissent le sol, le tronc apparaît blanc au-dessous. Ses feuilles constituent le plat principal des koalas qui passent le plus clair de leur temps accrochés à une branche et à y roupiller.

Nous passerons notre 3ème nuit dans le campement de Johanna Beach. Nous dormons juste derrière les dunes et on entend le fracas des vagues de l’océan. Elles forment des rouleaux impressionnants de plus de 6 m de haut, ce qui fait de ce lieu l’emplacement de la coupe de surf Rip Curl quand les vagues ne sont pas assez hautes à Hells Beach (Torquay).

La baignade est interdite, de toute façon on n’ose même pas se tremper les pieds, les vagues sont trop puissantes et déferlent à un rythme soutenu.

Le lendemain, direction les 12 Apôtres dans le Port Campbell National Park. Ce sont d’immenses tours de calcaire de plus de 45 m de hauteur éparpillées dans l’océan le long de la côte. L’érosion causée par le vent et les vagues les ont sculptées; certaines forment même des arches ou des grottes. Les points de vue sur l’océan depuis la route côtière sont fabuleux. L’eau est d’un bleu profond et le littoral forme régulièrement des criques.

On s’arrête encore à Tower Hill Reserve, plus à l’intérieur des terres, qui est un parc situé dans le cratère d’un ancien volcan. Nous descendons dans la caldeira pour faire 2 balades sur des sentiers balisés.

Les animaux ont l’habitude des visiteurs et on peut donc les observer d’assez près. Très vite, on croise les premiers émeus, ensuite un wallabi dans les roseau, puis sur un chemin étroit un gros kangourou pas pressé de nous laisser passer. Il y a encore plein de petits oiseaux dans les arbres, dont des sortes de mésanges d’un bleu profond.

Direction Portland le jour suivant. On roule beaucoup et le paysage se transforme en pâturages brûlés par le soleil. Ca n’empêche pas des troupeaux de centaines de têtes de bétail d’y brouter. On est au coeur des grandes fermes laitières et on croise de nombreux camions-citerne qui transportent le lait. Il y a peu d’arbres et le paysage est assez désertique. Vers l’océan, des champs d’éoliennes font leur apparition. Puis, on quitte la ville pour le Cap Bridgewater. On y laisse le camping-car pour une randonnée de 2h sur la falaise, qui nous mène à une colonie de phoques. On les observe du haut d’une plateforme à 70m au-dessus d’eux. On les voit sauter à l’eau, se chamailler et se dorer au soleil dans un grand concert de cris. Le moment le plus épatant viendra cependant d’un tout autre animal rencontré sur le sentier. Un échidné. Sorte de gros hérisson au long nez en trompette, il dédaigne complètement notre présence et enfuit son nez dans la terre à la recherche d’insectes!

Pour la nuit, on partira à nouveau pour une place en forêt, pas de commodités certes, mais la tranquillité et surtout la cohabitation avec les animaux sauvages. La route pour y arriver est jalonnée d’eucalyptus et vue le bruit qu’on fait, on aperçoit vite des koalas qui s’empressent de grimper plus haut sur leur arbre. Il y en a plein, dont une mère avec son petit accroché sur le dos. Il y a également des kangourous et des lièvres qui se promènent sur le chemin, sans oublier quelques perroquets. La forêt est gigantesque avec de grands carrefours ! On y dormira très bien et on se réveillera aux chants des oiseaux avec un kangourou qui broute à côté du camping-car.

6ème journée: Le paysage change peu à peu; les eucalyptus font place aux pins. On arrive dans les grandes exploitations forestières et les pins y sont plantés en rangs serrés. Ici plus de biodiversité, mais du rendement. On croise ainsi des dizaines de gros camions transportant de grandes quantités de troncs d’arbres. On quitte également l’Etat du Victoria pour celui de l’Australie du Sud pour aller au Mt Gambier. Sa particularité est son cratère rempli d’eau douce qui sert de réservoir d’eau potable à la ville. On passera la nuit au bord de mer cette fois derrière une dune le long de la Pink Beach près de Kingston. C’est un endroit de rêve à 50m d’une plage de sable fin aux eaux turquoises.

Dernière journée de camping-car on se dirige directement vers Adelaïde en traversant le Koorong National Park qui est constitué d’une série de lacs salés en bordure de mer. Ces lagunes, certaines asséchées, abritent de grandes colonies d’oiseaux, dont de nombreux pélicans. On s’arrêtera plusieurs fois pour les observer et on verra également des émeus. La flore est très belle, beaucoup de couleurs rouges, jaunes, grises et vertes, le tout poussant sur de la terre orange. Sur une plateforme d’observation, Oriane trouvera une araignée grosse comme une paume de main. On s’en éloigne vite fait!

Alice Springs du 22 au 28 janvier:

Il fait une chaleur terrifiante, au moins 36 degrés à l’ombre. On prépare notre itinéraire de 5 jours de route en minivan. Comme d’habitude, l’office du tourisme est une mine d’or de renseignements! On nous conseille une crème spéciale anti-mouches qui les éloigne. Elles ne piquent pas, mais se posent sur le visage. C’est terrible!

On part dans le West McDonnell National Park en début d’après-midi. Il y a de la végétation, car il a plu dernièrement. L’herbe et les buissons ont de nombreuses teintes: vert, gris, jaune. Le tout parcheminé avec les touches orangées de la terre. Le long des cours d’eau asséchés, les eucalyptus se dressent avec leur tronc blancs et apportent un peu d’ombre.

Notre premier arrêt fraîcheur est Ellery Creek Big Hole. C’est un plan d’eau permanent coincé entre 2 parois rocheuses rouges. Ensuite, visite de Ochre Pits qui est une paroi d’ocres le long d’un cours d’eau asséché. Les ocres sont formées de calcaire érodé et colorées par des oxydes de fer. La paroi est superbe, rouge, jaune, blanc. Les aborigènes utilisaient jadis l’ocre pour la médication, la peinture ainsi que pour les différents rites traditionnels.

Encore un arrêt fraîcheur après, Ormiston Gorge qui est la faille la plus impressionnante des McDonnell. On monte d’abord au point de vue qui surplombe le défilé. On passera la nuit à Glen Helen Gorge où on est un peu déçu du spectacle.

2ème jour, c’est une étape de route. On s’arrête tout de même à Simpsons Gap qui a la particularité d’abriter une colonie de wallabis noirs des rochers. Ils sont très timides, mais on peut quand même les apercevoir cachés dans les rochers près du point d’eau. Puis, on quitte les McDonnell direction le Uluru-Kata Tjuta National Park où se trouve Ayers Rock appelé aussi Uluru, des centaines de kilomètres de routes droites nous attendent.

Uluru ou Ayers Rock, gigantesque rocher au milieu de ce désert, c’est tout de même impressionnant. Ce monolithe n’aurait que le tiers de sa superficie visible, le reste étant enfui dans le sous-sol. C’est un inselberg en grès ou montagne-île, le 2ème plus grand au monde après un autre situé également en Australie. Il est classé au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO, ainsi que le parc qui l’abrite.

Étant donné que c'est le seul rocher des environs, il se découpe parfaitement dans le paysage. Nous faisons 2 excursions le long de sa base et découvrons des points d’eau, des ouvertures couvertes dans les parois où les aborigènes enseignent leur école de vie à leurs enfants au travers de peintures rupestres.

Sur la route on s’arrête pour voir un lézard dont la peau est comme une carapace d’épines. C’est un diable cornu ou moloch, inoffensif, qui se déplace très lentement et ne mange que des fourmis noirs. On finit la journée par le coucher de soleil sur Uluru qui nous montre sa palette orangée avant de s’éteindre pour la nuit.

On dort à Yulara et on se lève à 4h15 pour voir le lever du soleil. Uluru se découpe en ombre chinoise dans une palette de couleurs rouge, jaune, orange avec quelques nuages gris-bleus. Sur notre gauche, Kata Tjuta ou Monts Olgas, s’illuminent lentement. On s’y rend après un bref déjeûner sur le parking. Cette formation géologique de 36 dômes est située à 1heure d’Uluru et s’étend sur 21 km2. Son plus haut sommet est le Mont Olga qui culmine à 1070m. Il y fait vite très chaud et d’ailleurs l’accès au site est fermé dès 11h00 quand il fait plus de 36 degrés, ce qui est clairement le cas en cette saison. On fait le circuit de 7,4km de la « Valley of the Winds » en sens inverse des autres touristes, ce qui nous laisse tranquille sur plus de la moitié du circuit. C’est très beau, mais pas exceptionnel. Ce sont les mêmes roches que celle d’Uluru, de même que la végétation. On boucle le circuit en même pas 3h , par une chaleur implacable. Là, on est bien content de s’être levés tôt.

Ensuite, départ pour plus de 4h de route pour notre 3ème destination dans le Centre Rouge; Kings Canyon situé dans le Watarrka National Park, on dormira à proximité de l’entrée du park. Le lendemain debout à 5h, ici il fait encore plus chaud qu’aux Olgas.

Avant de commencer à marcher, Enzo découvre un scorpion dans les sanitaires et il n’est pas petit. Ingrid avertit les rangers afin qu’ils le sortent, eux-mêmes le trouvent relativement grand. Il n’est pas venimeux, mais sa piqûre est très douloureuse

On entame la « Rim Walk » à 7h par l’ascension de la falaise. La marche est facile, il souffle assez pour nous rafraîchir. Ensuite, on longe le bord du plateau qui s’élève au-dessus de la vallée. La vue est magnifique, c’est très différent des Olgas, c’est un vrai canyon avec des gorges étroites aux falaises abruptes. Le vent a modelé des sortes de cloches de pierre rouge qui émergent sur ce plateau comme des champignons. On descend ensuite dans une gorge où s’écoule une rivière, c’est le « Jardin d’Eden ». Des arbres et des fougères géantes qu’on ne trouvent qu’ici et datant de la préhistoire, poussent le long du cours d’eau. Des oiseaux nidifient dans les rochers alentours et on voit même des grenouilles!

Dernier jour de minivan, on rentre tranquillement à Alice Springs puis le lendemain on prend un avion pour la côte ouest de l’Australie, à Perth.

De Perth à Denham et retour du 29 janvier au 9 février:

On loue un 4x4 avec tente sur le toit, cela nous permettra d’accéder aux routes non carrossables et d’aller sur des plages! Avec la tente sur le toit, nous pourrons dormir dans des endroits sauvages en dehors des campings.

Le temps est maussade, il vente et il fait frais. On décide du coup de monter le plus possible, pour pouvoir profiter des plages du nord. L’arrêt touristique de la journée sera le désert des Pinnacles près de Cervantes. Ce sont des milliers de formations calcaires qui émergent du sable et dont la forme est façonnée par le vent et l’eau, certaines atteignent plus de 4m de haut. C’est très beau, surtout dans le soleil couchant. Avant de partir, on croise une maman kangourou avec son petit qui, par peur, planque sa tête dans la poche de sa mère!

Mercredi, c’est l’anniversaire d’Oriane direction le Pink Lake dont la couleur rose est due à des bactéries qui produisent du bêta-carotènes! Les bords sont blancs de cristaux de sel qui scintillent. C’est le lac rêvé pour Oriane. On se dirige ensuite vers Kalbarri, la route est longue et la végétation broussailleuse fait place à des cultures fraîchement fauchées. Le vent souffle très fort dans la région, certains arbres poussent à l’horizontal! Le soir on campe sans commodité sinon les toilettes sur une aire aménagée près d’une rivière où vivent aussi des cygnes noirs.

Ce matin, direction Denham avec arrêt pour voir des stromatolithes, ce sont des structures laminaires calcaires qui se développent en milieu aquatique grâce à l’action de bactéries. Il fait une chaleur écrasante, d’ailleurs, si les bactéries survivent encore dans cet endroit c’est à cause des UV particulièrement agressifs et de la température qui peut monter à 48 degrés.

On ne s’attarde pas dans cet enfer brûlant et on continue sur Shell Beach qui est une plage constituée de millions de petits coquillages blancs.

Puis, on s’arrête au point de vue Eagle Bluff, l’eau est transparente sur 400 m et on voit nager des requins! On décide de descendre sur la plage et de faire quelques mètres dans l’eau afin de les voir de plus près. Ils ne tardent d’ailleurs pas à arriver vers nous, mais ils s’enfuient dès qu’on bouge.

On arrive finalement à Denham, petite bourgade de bord de mer où de beaux bateaux sont amarrés dans la baie. C’est paisible et très jolie. On prend une place au camping, juste à côté de la plage.

Vendredi, nous partons pour la journée à Monkey Mia, c’est une plage de sable blanc en eau peu profonde d’un bleu turquoise. La particularité du coin réside dans ses dauphins peu farouches qui viennent tous les matins prendre leur petit déjeûner. En effet, dans les années 60, un pêcheur a commencé à donner quelques poissons à un dauphin qui revenait quotidiennement. L’habitude s’est développée et de nos jours, des rangers s’occupent des dauphins et des touristes. Aujourd’hui, il y en a 5 qui vont et viennent devant nous, Oriane pourra même en nourrire un.

Après les dauphins, nous partons vers une baie un peu à l’écart. L’eau est transparente et on s’avance doucement vers des ombres. Ce sont des raies tapies dans le sable, certaines sont immenses avec un très long aiguillon noir! Soudain une tête sort de l’eau, c’est une tortue qui nage paresseusement. Il y en a plusieurs qui se reposent simplement sur le sable et partent rapidement dès que l’on s’approche. On quitte heureux cet endroit paradisiaque et on s’arrête à Little Lagoon où l’on croise tout un troupeau d’émeus sur la plage... La journée aura été extrêmement chaude, 44 degrés, en fait cette région est la plus chaude du pays, les températures peuvent grimper jusqu’à 48 degrés.

Les deux jours suivants, on les passera à retourner sur Perth par la même route. On s’arrêtera à Green Head pour profiter d’une baie magnifique, on y verra à nouveau deux dauphins.

Sydney du 9 au 15 février:

On visite la ville, ses bâtiments, son opéra, ses quais, ses plages... Cours de surf en famille à Manly Beach; le trajet en ferry nous permet d’admirer les méandres intérieurs de l’océan Pacifique, la ville s’étend sur ses côtes vallonnées. On passe devant l’opéra et on croise de nombreux voiliers qui naviguent sous le vent. L’eau est à 24 degrés, on porte des combinaisons totales, mais c’est surtout contre les méduses « bubbles ». Elles ressemblent à de mini ballons gonflés avec un long filament bleu; ne sont pas dangereuses, mais leur piqûre est un peu douloureuse, on en fait tous l’expérience. 2 jours après, on expérimente la célèbre plage de Bondi Beach cette fois, pas de méduse, mais de belles vagues pour faire les fous.


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