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Panama et Costa Rica


Panama city du 26 au 28 février 2016:

Dur de se mettre au rythme de l’Amérique centrale, à une communication plus difficile car on maitrise mal l’espagnol. On a attéri à Panama city ce qui nous permet de voir le fameux canal. Nous nous dirigeons vers l’écluse de Miraflores qui permet l’observation des bateaux grâce à des plateformes.

Le canal de Panama, c’est 77 kilomètres de traversée avec 26 mètres de montée/descente des navires pour passer d’un océan à l’autre. Il comporte trois écluses et un lac artificiel. Il faut tout de même compter 10 heures de temps pour traverser d’un océan à l’autre.

Sur place nous pouvons assister au passage d’un petit paquebot et d’un gros porte-containers. C’est vraiment impressionnant de les voir arriver très doucement à l’embouchure de l’écluse. Ensuite, de petits trains, les mulas, s’y arriment et les tractent dans l’écluse. Ils remplissent complètement l’espace, mais tout se fait en douceur. L’écluse se ferme derrière les bateaux, l’eau descend, l’écluse s’ouvre, le bateau passe, et voilà!Panama city du 26 au 28 février 2016 Dur de se mettre au rythme de l’Amérique centrale, à une communication plus difficile car on maitrise mal l’espagnol. On a attéri à Panama city ce qui nous permet de voir le fameux canal. Nous nous dirigeons vers l’écluse de Miraflores qui permet l’observation des bateaux grâce à des plateformes.Le canal de Panama, c’est 77 kilomètres de traversée avec 26 mètres de montée/descente des navires pour passer d’un océan à l’autre. Il comporte trois écluses et un lac artificiel. Il faut tout de même compter 10 heures de temps pour traverser d’un océan à l’autre. Sur place nous pouvons assister au passage d’un petit paquebot et d’un gros porte-containers. C’est vraiment impressionnant de les voir arriver très doucement à l’embouchure de l’écluse. Ensuite, de petits trains, les mulas, s’y arriment et les tractent dans l’écluse. Ils remplissent complètement l’espace, mais tout se fait en douceur. L’écluse se ferme derrière les bateaux, l’eau descend, l’écluse s’ouvre, le bateau passe, et voilà!

Santa Catalina du 28 février au 2 mars 2016:

Petit village portuaire sur la côte Pacifique, il ne doit son charme qu’à sa plage de surf et au parc naturel d'Isla Coiba.

On passe d’abord une journée sur la plage de surf, Esterel. C’est une grande plage de sable noir, l’eau est translucide et les vagues faites pour les débutants, on en profite bien, à surfer et à sauter dans les vagues.

Le lendemain, visite du parc naturel de Isla Coiba à 1h30 de bateau. Sur le trajet de l’aller, on verra des dauphins qui passeront à quelques mètres du bateau. Le premier arrêt sera pour une sortie de snorkling autour d’une petite île. Will, notre guide vénézuelien, nous montre une grande diversité de poissons, des tortues et... des requins ! Enfin, on en rêvait depuis longtemps et ils sont là sous nos pieds. Des requins de récifs à pointe blanche, inoffensifs pour nous. C’est trop chouette de les voir onduler gracieusement sur les fonds.

Le lendemain on part pour David, journée de transition vers la frontière du Costa Rica. Notre passage au Panama aura été très bref. Les gens sont charmants et la vie semble assez paisible, mais dur.

Costa Rica

Puerto Jimenez du 4 au 7 mars 2016 :

Le passage de la frontière s’est passé sans problème, tampon au Panama, tampon au Costa Rica et papiers à remplir, c’est tout. Ensuite, succession de bus pour arriver à Golfito où on a pris une lancha (bateau moteur) pour Puerto Jimenez.

Notre hôtel est entouré d’arbres et le jardin a une belle végétation luxuriante. Dès le premier soir, on voit des singes capucins, des aras rouges et un toucan. En allant au supermarché, on verra aussi un gros iguane et dans la soirée, le gardien de l’hôtel attrapera un scorpion. Beaucoup d’animaux en peu de temps! Ca promet pour la suite.

On a rendez-vous avec un guide pour visiter le parc national du Corcovado, pour lequel il est obligatoire d’être accompagné. Son nom est Jean-Pierre Schmidt, ça s’invente pas! Bref, il est un peu original dans son genre, mais parle le français.

Parc national du Corcovado du 7 au 8 mars 2016 :

Sur conseil de Jean-Pierre, on part en taxi, plutôt qu’en camion-bus, pour le parc situé à 42 km de Puerto Jimenez. Ca nous permet de nous arrêter en chemin et d’observer déjà des animaux: un couple de caracas, des vautours à tête rouge, d’immenses papillons d’un bleu électrique. On a décidé de camper à l’entrée du parc pour y entrer très tôt et observer les animaux. D’abord 3 km de marche pour arriver à la Léona, après 30 minutes de marche, la pluie commence à tomber. Comme Jean-Pierre nous avait dit qu’il ne pleuvait jamais à cette saison, on n’a pas nos vestes de pluie... et il pleut des trombes! Bref, malgré une ridicule feuille de bananier qu’on met sur la tête, on est trempé en 5 minutes. La pluie s’est enfin arrêtée, mais c’est toujours nuageux.

Très vite, on voit arriver un koati tout brun. Il enfouit son nez dans le sol et le long des troncs d’arbres à la recherche d’insectes. Notre présence ne le perturbe pas du tout. Durant la journée, nous verrons sept fourmilliers blancs et noirs et même une mère avec son petit sur le dos. Ca c’est le point positif de la pluie, la fraîcheur fait sortir les animaux. C’est un peu magique de les voir déambuler près de nous sans crainte. Il y a aussi un trogon sur une branche, d’un beau bleu et jaune, cet oiseau est de la même famille que l’oiseau emblème du pays, le quetzal. Nous verrons aussi des singes-araignées dans les arbres.

On rentre quand même content de cette sortie, malgré le début diluvien. Notre guide nous montre un abri avec plancher en bois, des bâches mur-moustiquaire et une natte en mousse de 90 x 200 cm pour nous quatre, c’est à cet endroit que nous passerons la nuit! Alors voilà, on se met dos sur le matelas et jambes sur les sacs. C’est absolument pas confortable autant dire que l’on a très mal dormi.

Réveil à 5h45 pour un départ à 7h. L’office du parc n’ouvre qu’à 8h, mais Jean-Pierre nous dit qu’il est copain avec le ministre, il s’est arrangé avec le ranger pour qu’on puisse entrer plus tôt. Hé bein non, pas question d’entrer dans le parc avant 8h. Merci Jean-Pierre…

Bref, on repart sur le même sentier que la veille. Il fait déjà chaud et les animaux ne sont pas au rendez-vous. On verra des singes-araignées quand même, un fourmilier, un superbe ara, un échassier moucheté et un oiseau de proie. C’est peu pour une journée.

On retourne fatigués pour essayer de rentrer en taxi, qu’on ne trouvera pas. Donc on goûtera aux joies du camion-bus pour le retour, ça secoue vraiment beaucoup !

Cahuita du 10 mars au 14 mars 2016 :

Petite ville sur la côte des Caraïbes, elle est réputée pour sa douceur de vivre « Pura Vida » comme les gens du coin disent, un peu comme « bien du plaisir mon pote ». C’est une philosophie de vie décontractée dont le moteur est d’apprécier la vie telle qu’elle nous est offerte. Cette expression se dit dans tous le Costa Rica et on l’entend souvent.

Ici, la population est en partie noire et reggae, lointain héritiers des esclaves emmenés des îles avoisinantes. On dit que Bob Marley n’est pas mort, il est partout. Un de ses fils d’ailleurs a donné un concert y’a pas longtemps. Les gens sont très sympas et on se sent bien.

On a trouvé une petite maison pour nous tout seul dans une guesthouse tenue par des Canadiens, ils nous ont fait un prix doux! Le parc est magnifiquement bien entretenu avec beaucoup d’arbres et de fleurs. On asiste à un concert raeggae au bistrot d’à côté, soirée arrosée, ça fait du bien !

Pierre notre logeur est passionné de la nature, il nous fait visiter le parc de Cahuita. On y découvrira des caïmans, de nombreux paresseux, une vipère jaune (venin mortel), des grenouilles venimeuses vertes et noires, des singes capucins, des koatis, des agoutis, des basiliques, des fleurs de ylang-ylang (base de l’essence du parfum Chanel N°5)... un vrai guide

Ronald et Enzo refont du surf devant notre guesthouse, la plage de sable noire s’étend sur des kilomètres et est bordée de palmiers. On essaie aussi du snorkling à Punta Uva, mais la mer est trop agitée. On se consolera avec 2 langoustes de 800 grammes pêchées dans le coin , que Pierre a été cherchées auprès d'une connaissance.

Tortuguero du 15 au mars 2016 :

Village côtier de 1000 habitants, il doit sa réputation aux nombreuses tortues marines qui viennent pondre sur sa plage chaque année. De Cahuita, on prend le bus puis un taxi pour rejoindre le débarcadère de Moin d’où les bateaux partent pour Tortuguero.

Nous naviguons sur des canaux qui ont été creusé en 1974 pour réunir toute une série de lagunes et de rivières tortueuses. Notre capitaine s’appelle Benjamin, il fait également le guide afin de nous dénicher des animaux en bord de rive. Ainsi, nous verrons très bien deux paresseux. On admirera des caïmans au repos sur la berge ou dans l’eau, un immense crocodile qui se dore au soleil, des tortues de rivière très craintives, des oiseaux en tout genre, des singes hurleurs, des capucins qui mangent dans un arbre aux fleurs oranges, des basilics et iguanes.

Tortuguero est paisible et le rythme est celui propre aux îles. Sa plage est superbe, mais la mer y est dangereuse à cause des courants souvent meurtriers. On nous déconseille vivement d’y nager! On se reposera plus qu’on visitera, puisque ce n’est pas la saison de ponte des tortues et que le trajet en bateau nous a déjà permis de voir plein d’animaux. Faut dire que Cahuita aussi a été riche en découvertes.

Donc, on ne fera qu’une excursion de nuit, afin de découvrir les grenouilles plutôt nocturnes.

On se fait bien attaquer par les moustiques et il fait très chaud. On verra quand même la fameuse grenouille Blue Jeans qui est rouge avec les jambes bleues foncées. Elle est minuscule et très jolie, cependant venimeuse. Il y aura la petite verte aux bagues oranges très mignonne et les énormes grenouilles « bull », pas bien jolies.

On repart en bateau aussi, mais vers La Pavona où on prendra un bus pour Cariari et un autre pour San José, afin de rejoindre le lendemain Santa Elena. Toujours un peu le parcours du combattant ces déplacements...

Santa Elena du 18 au 22 mars 2016 :

Ce village de montagne se situe à 1330m d’altitude, ce qui nous offre enfin un peu d’air sec et plus frais. Entouré de grandes forêts, ses principaux attraits sont la faune et notamment l’observation des oiseaux, ainsi que des attractions aériennes, tyroliennes, purement ludiques.

Nous choisissons de visiter la réserve de forêts humide de Curi Cancha, elle contient beaucoup d’oiseaux et c’est la plus belle. Afin de préserver la qualité d’observation et la tranquillité de la faune, seules 150 personnes par jour sont autorisées à la visiter.

Il faut avouer qu’on est de vrais amateurs en ornithologie, on connait mieux les mammifères et les poissons que les volatiles. Heureusement, on croise un passionné qui nous dit où regarder pour apercevoir le quetzal, ce fameux oiseau emblème du Costa Rica.

Nous empruntons un sentier d’abord dans la forêt et ensuite le long d’un pâturage qui contient de grands arbres isolés, c’est là semble-t-il que le quetzal aime rester. On observe un koati dans les arbres et une pénélope panachée (sorte de gros poulet noir avec un appendice rouge sous le bec), mais rien d’autre. On contourne ensuite le pâturage et on voit arriver droit sur nous le koati d’avant. Pas peureux du tout, il nous contourne à quelques mètres en reniflant le sol à la recherche de nourriture. Il est juste magnifique avec son pelage brun et sa grande queue touffue, on dirait une peluche.

On arrive après au jardin des colibris. Ceux-ci se nourrissent à des mangeoirs suspendues à un arbre et butinent aussi des fleurs bleues qu’ils semblent affectionner particulièrement.

Il y en a de différentes tailles et couleurs : bleus, verts et bleus, verts, rouges sous le cou... ils sont très gracieux malgré leurs déplacements très rapides.

Soudain, les guides se font signe et les gens se précipitent vers le pâturage aux grand arbres. Un guide nous indique l’arbre où se trouve un quetzal et enfin, on le voit avec ses grandes plumes ses couleurs châtoyantes rouges et vertes. C’est vai qu’il est très beau, mais surtout très haut et il s’éloigne vite, pas le temps d’imortaliser l’instant.

On repart en s’enfonçant dans la forêt cette fois. Pas d’animaux, mais des arbres gigantesques et des fougères géantes. Les nuages s’accrochent aux cimes des arbres et le nom de « rain forest » (forêt pluviale) prend tout son sens.

Dernier essai pour apercevoir les quetzal dans le grand pâturages et là, bingo on aperçois le mâle qui s’envole avec sa compagne.

Le lendemain sera nettement plus calme avec l’escalade du ficus géant. C’est un arbre étrangleur qui s’enroule autour d’un autre arbre. Quand sa victime meurt et se décompose, il ne reste que le vide au centre du ficus. Ca forme une sorte de cage dans laquelle on peut grimper pour atteindre le sommet.

Pour le dernier jour, ce sera purement les attractions touristiques avec les tyroliennes. C’est très haut, on passe d’un coté de la montagne à l’autre. Sous nous, des pâturages et des forêts. Le vol de Superman est aussi très impressionnant. Le harnais est tourné dans le dos et on se retrouve couché avec le câble derrière. Je ne dirais pas qu’on a l’impression de voler, c’est assez inconfortable et ça va très vite, 1km de vol.... Beaucoup d’adrénaline pour cette matinée.

Le lendemain nous partons pour Alajuela, ville proche de l’aéroport, pratique pour prendre notre vol direction le Guatemala. Très sympa avec beaucoup de boutiques et les ruelles sont calmes, il y a plein de perroquets verts dans les arbres.


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