top of page

Bélize et Mexique


Bélize, Caye Caulker du 15 au 21 avril 2016 :

Le passage de la frontière se fait sans difficulté et on se rend directement sur la petite île de Caye Caulker pour une semaine de farniente.

On part pour une journée sur un voilier pour faire du snorkeling. Malheureusement, les fameux lamantins (sorte de vache de mer) ne sont pas au rendez-vous, mais on s’arrête sur un premier spot pour les requins-nurses et les raies pastenagues. Celles-ci sont immenses, presque 2 mètres d’envergure et évoluent juste sous nos pieds. Les requins nourrices eux, sont couleur bronze avec des yeux jaunes brillant comme des pierres précieuses. Ils sont inoffensifs et on nage tranquillement près d’eux. Ensuite, direction la barrièe de corail dans un chenal naturel où les courants sont assez forts. On longe ainsi les parois de coraux et on voit une murêne, un gros barracuda et une multitude de poissons.

Finalement, le dernier spot sera le jardin de corail. Oriane et Enzo restent à bord pour pêcher à la traîne avec les marins, ils attraperont quelques poissons et on rentre avec 4 snappers pour le soûper.

La vie sur l’île est tranquille, plage l’après-midi, lecture. On fait une belle rencontre avec une famille de Bordaux avec quatre enfants. Ceux-ci jouent au foot sur la plage avec deux adultes rasta. Les enfants s’entendent merveilleusement bien et nous font découvrir des hippocampes, cachés sous un ponton.

Pour la suite de notre voyage on reprendra un ferry pour Bélize City, puis un bus en direction du Mexique.

Mexique

Le passage de la frontière n’est pas une rigolade et notre chauffeur de bus nous dit que si on a du cannabis avec nous, c’est le dernier moment pour s’en débarrasser. Les sacs sont scannés, il y a un chien anti-drogue et les douaniers sont tous lourdement armés.

Bacalar du 22 au 23 avril 2016 :

On y reste juste le temps de nager dans les eaux turquoises et chaudes de son beau lac. Les bords du lac sont peu profonds sur plus de 150 mètres et l’eau y est complètement transparente. Les sédiments qui reposent au fond sont blancs et donnent une déclinaison de plusieurs bleus suivant les profondeurs.

Tulum du 24 au 26 avril 2016 :

Le site archéologique de Tulum paraît modeste et peu étendu, mais il est édifié dans un site naturel exceptionnel, en bordure de la mer des Caraïbes aux couleurs turquoise et sur un promontoire rocheux qui met les bâtiments particulièrement en valeur.

Nous visitons les ruines de bon matin et bien nous en a pris, car une véritable horde de touristes déferle à 10 heures. Les ruines sont très intéressantes et on se balade entre les monuments, de nombreux iguanes ont élu domicile dans le parc et habitent maintenant les édifices. Puis on fait une petite marche pour rejoindre la plage publique. Farniente avec transat en bord de mer pour le reste de la journée. L’eau turquoise est transparente et chaude, le sable blanc est doux ... ça a un goût de paradis.

Le lendemain, on passe à l’eau douce avec la visite du Grand Cénote. Il faut savoir que les cénotes sont des puits d’eau douce naturels, résurgence des nappes phréatiques de la péninsule du Yucatan. Pour les mayas ces sites étaient sacrés car non seulement ils apportaient une source de vie indispensable : l’eau, mais ils étaient aussi des portes d’entrée vers l’inframonde qui est le monde souterrain où allaient la plupart des Mayas après leur mort.

Le Grand Cénote consiste en un grand bassin entouré d’une paroi rocheuse de 4m de haut. Celle-ci se creuse parfois et on peut se faufiler en-dessous. Le réseau sous-terrain s’étend sur plus de 17 km de galleries et tunnels immergés, d’ailleurs de nombreux plongeurs en visitent des sections. L’eau est fraîche et cristalline, il y a aussi de nombreux petits poissons et de petites tortues qui nagent autour de nous. L’endroit est magnifique et on y reste quasiment toute la journée pour profiter de la fraîcheur de l’eau.

Ile de Cozumel du 27 au 29 avril 2016 :

Cozumel n’a rien d’une île paradisiaque, l’unique ville, San Miguel, est entièrement dédiée au tourisme de masse et surtout américaine.

Nous avons loué une voiture un jour et avons jalonné l’unique route principale; elle traverse l’île par sa moitié pour relier la côte Est, inhospitalière car ouverte sur le grand large de la mer des Caraïbes et donc soumise au vent violent. On passe la pointe Sud et on s’arrête à la plage de Palancar, là, l’eau est calme et permet de se baigner. Pour finir on remonte le long de la côte ouest, là, c’est le festival des gros hôtels clubs de très mauvais goût.

Entre Cozumel et la cote s’étendent plusieurs récifs au large, ils offrent un pannel de possibilités d’admirer la vie sous-marine. On décide donc tous de faire une sortie en mer.

Ingrid fera deux plongées et Oriane refera un baptême, Ronald et Enzo feront du snorkeling.

Premier spot pas bien profond, l’eau est absolument turquoise, endroit idéal pour qu’Oriane fasse les exercices indispensables pour plonger en sécurité ; enlever l’eau du masque, enlever/remettre et trouver son détendeur. La première plongée se fera en dérive, on se laisse porter par le courant et le bateau nous récupère plus loin. On verra un banc de barracoudas, des énormes langoustes aux longues antennes, de gros poissons anges royaux et une multitude de petits. La deuxième plongée sera en eau plus profonde, 19 mètres, ce sera beaucoup plus sportif, les courants sont forts. Au rendez-vous une grosse raie pastenague, des tortues imbriquées, tortue verte, un requin nourrice et des poissons anges français, gris.

Cancun du 1 au 2 mai 2016 :

La ville n’est pas bien belle, mais c’est juste une étape pour que les parents à Ingrid puissent nous rejoindre. Cela fait du bien de retrouver des membres de la famille et nous allons changer notre mode de déplacement, puisqu’on a loué une voiture, le temps de leur présence.

Valladolid du 3 au 4 mai 2016 :

Sur la route de Valladolid, on s’arrête au cénote Azul afin de se rafraîchir. L’eau est limpide, légèrement salée et il y a beaucoup de poissons dont certains viennent nous mordiller les pieds. Ensuite, direction la ville de Valladolid pour ses maisons aux façades colorées et sa jolie église de San Bernardino de Sienne.

Le lendemain, on retourne sur nos pas pour la visite du site maya de Coba. A l’aide d’un guide, on apprend une foule de choses et sous une chaleur accablante, on foule le sol poussiéreux pendant 3 heures de temps. On visite les saunas, l’observatoire, le terrain de jeu de balle, les routes pavées et les temples dont le sommet du plus grand est accessible.

Rio Lagartos le 5 mai 2016 :

Avant d’arriver à Rio Lagartos, on s’arrête dans le petit village de Uayma pour admirer les façades peintes en bleu et rouge de l’église.

Rio Lagartos est un petit village portuaire de la côte nord du Yucatan, sa lagune fait partie d’une réserve naturelle où nichent une multitude d’oiseaux. Dès notre arrivée, on se rend aux salines du coin appelées Las Coloradas, elles sont juste magnifiques, d’une couleur rose tantôt pâle, tantôt soutenue, selon la puissance du soleil.

Puis on organise un tour en bateau dans la réserve naturelle. La lagune abrite une très grande variété d’oiseaux, dont les flamands roses. En nous rendant sur leur lieu de nidification, on verra de belles aigrettes blanches, des aigles, des cormorans et des crocodiles. Malheureusement, les flamands roses se trouvent assez loin et peu nombreux.

Puis notre capitaine nous emmène vers les salines, on débarque et on s’arrête à côté d’un canal contenant de l’eau orange. Le guide nous dit que l’eau est aussi salée que celle de la Mer Morte et donc très bonne pour la peau, c’est parti pour une séance de flottage comme des bouchons.

Izamal 6 mai 2016 :

C’est la ville jaune, symbole du maïs si important dans la culture maya.

Quasi tous les bâtiments de la ville sont parés de la même couleur jaune, avec un liseret blanc qui représente le soleil.

Au centre de la ville, devant le zocalo ou place centrale, se dresse le couvent St Antoine de Padoue. Chaque soir, un spectacle sons et lumières illumine quelques bâtiment de la place et se termine dans l’atrium du couvent. Nous sommes également montés sur la plus grande des quatre pyramides mayas de la ville. Du haut, on peut observer à 360 degrés le paysage plat du Yucatan, qui se déploie sur un plateau végétal.

Mérida du 7 au 8 mai 2016 :

Sur le chemin de Mérida, on peut observer une culture typique du Yucatan qui est celle de l’agave, appelée communément sisal ou henequen.

On sarrête à Hoctun, petite ville paisible au cimetière atypique. En effet, celui-ci est d’origine maya et est divisé en 2 parties. Les défunts sont enterrés dans le fond du cimetière et y reposent trois à quatre ans avant d’être transférés dans les caveaux familiaux situés dans la partie avant. Les tombes sont toutes peintes de couleurs chatoyantes, avec parfois de beaux dessins.

Mérida à de jolies maisons colorées et très animées en son centre. On visite le palais du gouverneur, la maison de la richissime famille Montejo, qui fonda la ville, et d’autres bâtiments. Ils sont tous magnifiques et témoignent de la grandeur des colons espagnols. Les maisons sont vastes avec de beaux patios arborisés et des cours intérieures sur lesquelles donnent les coursives des étages supérieures. On passera aussi une journée à la plage à Progresso, c’est la station balnéaire des habitants de Mérida.

C’est également à Mérida que l’on fêtera, en avance, l’anniversaire d’Enzo. En effet, son vœux durant ce tour du monde était de pouvoir casser une piñata.

Santa Elena, Uxmal 9 mai 2016 :

En route nous nous arrêtons à San Antonio de Mulix pour admirer et se baigner dans des cénotes. Puis on visite l’hacienda Yaxcopoil, la plus grande du Yucatan. Bâtie au 17ème siècle, elle a été habitée de 1864 à 1986 par la même famille. La fortune de l’hacienda provient d’abord du bétail, puis de l’industrie de la fibre d’agave. Cette fibre est utilisée majoritairement pour la fabrication de cordes employées couremment dans les exploitations européennes et américaines. Cette plante fut un véritable or vert et fera la fortune des haciendas du Yucatan jusque dans les années 1970 où la fibre synthétique et des cultures intensives dans d’autres pays feront décliner l’activité.

Uxmal, Campèche du 10 au 11 mai 2016 :

Nous commençons la journée par visiter le site archéologique maya de Uxmal.

L’endroit est superbe, d’abord la grandiose pyramide du devin aux bords arrondis, ensuite le quadrilatère des nonnes et ses 3 niveaux de construction. On monte après sur une butte pour atteindre finalement la maison du gouverneur. Celle-ci est un vaste quadrilataire aux façades richement décorées de sculptures de masques. Elle est érigé sur un promontaire duquel on admire les autres bâtiments du site. On pourra assister à un spectacle d’un grand serpent brun/orangé noir, un Nahuyaca, en train de dévorer un des très nombreux iguanes qui peuplent l’endroit.

Après la visite de Uxmal on rejoind la ville portuaire de Campèche. Celle-ci présente un centre-ville entièrement ceinturé d’une muraille. La vieille ville est aussi colorée que Mérida, mais ses bâtiments sont moins hauts. Le lendemain, visite du fort de San José qui domine la ville et de sa très belle cathédrale.

Palenque du 12 au 14 mai 2016 :

Petite ville du chiapas, Palenque ne présente pas vraiment de charme en elle-même, c’est son site archéologique qui vaut l’arrêt. Situé à dix minutes de la ville, le site s’étend dans la forêt équatoriale. On déambule tout le matin entre les temples; celui du Soleil, de la Croix, de la Croix Bilobée, du Crâne (car il y a un crâne de lapin en relief). Au centre, il y a également le palais avec des souterrains en partie visitables, quatre patios et une étonnante tour de quatre étages.

Le tout est entouré d’une végétation verdoyante sous couvert de la moiteur étouffante. On se serait volontiers baigné dans la rivière à l’endroit appelé « Bains de la Reine », mais ce n’est pas autorisé.

Journée marathon le lendemain, puisqu’on part avec un tour organisé, afin de visiter les sites de Yaxchilan et Bonampak. On a préféré d’y aller en organisé pour cause de sécurité. En effet, nous sommes dans le Chiapas et il faut être prudent hors des sentiers battus. La route est sûre de jour uniquement et tout le monde nous a vivement déconseillé d’y être encore la nuit.

Le trajet nous fait traverser un paysage très verdoyant, il pleut beaucoup dans la région. Bananiers, papayers, courges et maïs encadrent de très modestes maisons en bois et toits de tôle. Très vite, les fougères et lianes envahissent les arbres et on se retrouve en bordure de forêt tropicale où nous embarquons sur une pirogue pour remonter le Rio Usumacinta qui fait office de frontière avec le Guatemala.

L’accès au site de Yaxchilan est des plus original puisqu’on pénètre dans un bâtiment maya, traverse à tâton un corridor, un escalier puis se dévoile à nous la place centrale... magique. C’est un peu Indiana Jones, les singes hurleurs en fond sonore, des arbres gigantesques aux lianes pendantes et des monuments en pierre surgis des âges.

A notre droite, un temple domine l’endroit par un immense escalier. C’est parti pour l’escalade. Nous sommes accompagnés par toute une famille de singes araignées qui passent au-dessus de nous en s’agrippant de branches en branches.

Puis on repart en pirogue pour nous rendre à Bonampak, où se trouve un temple renommée pour ses peintures originelles multicolores. Les fresques représentent des scènes de vie du roi et de sa cour. Une salle est spécialement bien préservée avec des dessins encore nets et très colorés qui s’étalent sur tous les murs et le plafond.

Ocosingo 15 mai :

En route pour le chiapas et ses routes montagneuses. On en profite pour aller admirer la cascade de Misol Ha, on peut même passer derrière la chute, à l’abri d’un surplomb rocheux.

On stresse un peu sur la route, car elle est malheureusement réputée pour ses « bloquéos ». Ce sont les habitants qui bloquent le passage à l’aide d’une corde et s’acquittent d’un droit de passage.

On fait encore un arrêt fraîcheur aux cascades naturelles de Agua Azul où Ronald et les enfants se baignent. Comme il a beaucoup plu durant la nuit, l’eau n’est pas aussi turquoise qu’elle devrait l’être. Elle reste néanmoins magnifique, cascadant sur les roches beiges, comme celle de Tad Sae au Laos.

La route est parsemée de « topes », petits dos d’ânes sans pitié pour les amortisseurs si on les prend vite. C’est l’endroit préféré, des « bloquéos » sauvages organisés par les femmes et les enfants, pour quémander un peu d’argent ou vendre quelques fruits.

Le paysage se modifie à mesure qu’on prend de l’altitude; les fougères disparaissent, ainsi que les arbres fruitiers tropicaux. Les pins aparaissent peu à peu entrecoupés de cultures maraîchères et d’enclos en bois pour le bétail. Ocosingo n’a que l’intérêt d’être une étape de nuit entre Palenque et San Cristobal.

San Cristobal de las Casas du 16 au 20 mai 2016 :

Dernière étape pour les parents à Ingrid. C’est une grande ville coloniale de montagne à presque 2000 mètres d’altitude. Bien que très touristique, la ville n’en garde pas moins une identité propre grâce à ses nombreux habitants qui portent encore le costume traditionnel : Pour les femmes une jupe en laine noire épaisse aux longs poil, avec les cheveux tressés en deux nattes liées entre elles par des cordonnets et pompons multicolores et pour les hommes un sombrero, chemise et botte en cuir. On visitera également son musée d’ambre, très intéressant. En effet, Le Chiapas possède des mines d’ambre de toutes les couleurs, mais les plus communes restent le jaune et le rouge.

On accède à deux églises par des volées de marches au sommet desquelles on surplombe la ville et on peut apercevoir le flot des habitations qui remontent même vers les collines voisines.

Le lendemain on part pour une excursion à San Juan de Chamula, dont la particularité réside dans son église aux rites plus mayas que catholiques. Il n’y a plus de banc à l’intérieur, mais un tapis d’aiguilles de pins sur lesquelles les fidèles s’asseyent pour prier. Les cloches ont toutes été descendues et alignées le long d’un mur intérieur. L’église est embrumée par un nuage d’encens et la fumée des bougies, de grosses tentures rouges sont étendues depuis le plafond jusqu’aux murs. Comme les prêtres sont interdits depuis longtemps, un chef de prière, tout en blanc, officie. Cela n’a rien a voir avec le catholicisme. Ici, on chasse les mauvais esprits en buvant des verres, soit d’alcool, soit de boissons gazeuses, car ça a le mérite de faire roter plus vite et donc de faire sortir les mauvais esprits. Il y a parfois des sacrifices de volailles, d’ailleurs en partant, on voit arriver des gens avec un carton contenant des poules.

Le lendemain, ce sera la visite de Zincantan, autre village typique de la région. Il y a beaucoup de gens en costume traditionnel dans les rues, le village est réputé pour ses tissages. Les femmes ont des blouses brodées de motifs floraux vifs et maintenue à la taille par une large ceinture de couleur, également toute brodée. Le village repose au fond d’une cuvette naturelle, entourée de petites montagnes. Il doit y avoir un climat bien particulier, car il y a une multitude de serres parseminées dans les terres. Toutes contiennent des fleurs et il y a des champs de légumes tout autour.

Tuxtla Guttierez le 20 mai 2016 :

C’est le départ des parents à Ingrid, ils doivent prendre l’avion à Tuxla Guttierez, ville à 1h30 de San Cristobal de las Casas. Le transfert à l’aéroport sera mouvementé car malheureusement il y a eu un accident sur l’autoroute et nous avons du faire demi-tour et prendre les petites routes. Mais après quelques sueur froide nous arriverons dans les temps à l’aéroport. Voilà, c’est la fin d’une très belle étape en famille. On a tous apprécié cet intermède familial qui a apporté un souffle nouveau à tout le monde. Ca a fait du bien aux enfants de revoir des visages connus.

Oaxaca le 21 mai 2016:

Après avoir passé toute la nuit dans un bus, et forcément en ayant pas beaucoup dormi, nous nous reposons la matiné à l’hotel. On avait promis aux enfants que l’on avait fini avec les sites archéologiques maya, mais pas de chance pour eux car il y a un magnifique site olmèque dans les environs. Donc, l’après-midi on part pour la visite de Monte Alban.

La cité, fondée par le peuple olmèque en 500 av. J.C., est construite sur une surface artificiellement arasée au sommet d’une montagne surplombant de 400 mètre la vallée.

La culuture est un peu similaire au maya, sauf qu’il n’y avait pas de roi, mais des grands prêtres qui contrôlaient et géraient la vie de la cité. Avec leur savoir en astronomie, ils calculaient les périodes proprices à l’agriculture. Plusieurs bâtiments du site sont ainsi construits selon la course du soleil; les rayons solaire éclairent un seul endroit dans une pyramide les jours des solstices et traversent le site de part en part en diagonal les jours d’équinoxe. Le site est grand et très beau à visiter.

On fera la connaissance d’une famille portugais/suisse, qui voyage depuis deux ans en Amérique du Sud à vélo. On échange nos anecdotes de voyage et on va manger une morce ensemble. Peut-être les reverrons-nous en Suisse ou au Portugal où ils vont développer un projet touristique et agricole.

En rentrant de Monte Alban, nous découvrons la vieille ville, la cathédrale et l’ancien couvent de Santo Domingo. Une très belle atmosphère se dégage de ces lieux, dommage que nous devons déjà repartir demain pour Mexico.

Mexico du 22 au 24 mai 2016:

On fait le trajet en bus et nous pouvons découvrir de beaux paysages. Contrairement au Yucatan, il y a des montagnes, voir même des canyons. Peu d’arbres, mais des cactus géants longs ou ronds ou en arbres selon les endroits. Les couleurs s’étendent du vert au beige et forment un joli tableau.

Dès le lendemain, on visite notre dernier site maya, Teotihuacan. Il est à une heure de taxi de la ville ce qui nous permait de ce rendre compte de la grandeur de Mexico. C’est à perte de vue des champs de petites habitations colorées accrochées aux flancs des collines. Elles sont toutes alignées et collées les unes aux autres entre des rues bien droites.

Mexico, c’est 21 millions d’habitants sur 1500 km2, soit plus de 14'000 habitants au km2.

Teotihuacan, symbole de puissance des mayas avec son immense pyramide du Soleil de 71 mètre de haut et sa non moins impressionnante pyramide de la Lune.

Une longue et large allée, la chaussée aux morts, traverse le site et est bordée de chaque côté par de nombreux vestiges de palais et temples cérémoniels comme celui du Serpent à plumes. Le site est grandiose et la vue époustouflante du haut des pyramides.

Nous visiterons encore l’imposante cathédrale de Mexico.

Pour notre avant dernier jour au Mexique nous restons dans la chambre d’hôtel, pour cause d'une joyeuse tourista. Pour une fois, Enzo sera le seul épargné, lui qui est normalement fortement sujet aux maux d’estomac. Le lendemain, on prend l’avion pour l’Argentine, sous médicaments afin de passer au mieux ce voyage.


bottom of page